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un calendrier très orienté...
Le calendrier des études de trafic :
La liaison Annemasse/Geneève a été interrompue en novembre 2011 pour les travaux du CEVA, ce qui fait que tous les frontaliers se sont retrouvés sur la route... et c'est en 2014, donc bien avant la fin des travaux du Ceva et la réouverture de la liaison, que la Dréal a fait son comptage du nombre de véhicules.... pas anodin...
Le calendrier des réalisations n’est pas sans incidence :
On a l'impression qu'il y a eu une espèce de course contre la montre pour ça : l'enquête publique a eu lieu avant que les Chablaisiens aient pu tester les mobilités douces.
On attend le Léman Express, il sera en service fin 2019 : il peut transporter 900 personnes par heures aux heures de pointe, donc largement suffisament de personnes pour décharger durablement les axes routiers.
Bien sûr, il restera des véhicules sur les routes existantes : pour les personnes qui font de petits trajets, celles qui font des voyages difficiles à faire avec le train... mais nous savons que le train sera suffisment performant et confortable pour que les frontaliers jouent le jeu, mais aussi ceux qui vont plus loin.
Idem pour le BHNS : si il avait été mis en service avant l’enquête publique comme le gain de temps pour les frontaliers en heure de pointe aurait été significatif, on pense vraiment que les gens auraient abandonné leur voiture. Dans ce contexte, si les gens gagnent du temps et si les villages se trouvent délestés, à quoi bon faire une autoroute ? D’autant que le report vers l’autoroute ne serait que de 10% pour la D1005, qui est de loin la voie la plus engorgée. Or, le BHNS est juste un projet sur le papier.
Pire, les routes départementales du secteur ont toutes été en travaux les mois précédents l'enquête publique et pendant l'enquête publqies (Brenthonne et Bons) pour bien excéder les automobilistes !
On entend souvent dire aussi qu'on ne peut pas construire le BHNS sans l'autoroute : "où faire passer les véhicules pendant les travaux ?" La réponse est simple : si les frantaliers et ceux pour qui c'est possible prennent le train, la route de Bons peut servir d'alternative. Et jusqu'à présent, le fait de ne pas avoir d'autoroute n'a jamais empêcher les travaux : pourtant, l'argument a bel et bien été repris par les commissaires enquêteurs....
Le fait que les élus veuillent réaliser l’autoroute avant qu’on puisse utiliser le Léman-Express et alors qu’ils laissent trainer le projet de BHNS n’est pour nous pas anodin. Le calendrier a clairement été établi pour donner l’avantage à l’autoroute.